L'Observatoire pour la justice migrante
L’Observatoire pour la justice migrante est un organisme indépendant à but non lucratif fondé par plusieurs acteurs et actrices appartenant au milieu académique et à la société civile québécoise. Sa mission est centrée autour de la recherche, l’analyse, la mobilisation et la diffusion des savoirs afin de soutenir une vision de la société plus juste envers les personnes migrantes et un meilleur accès à leurs droits.
Campagne
"On s'fera pas porter l'chapeau"
“On s’fera pas porter le chapeau!” est une campagne numérique de sensibilisation grand public qui sera diffusée sur toutes les plateformes de L’Observatoire pour la justice migrante, à partir du 2 novembre 2024.
Nouvelle
publication
Au cours des derniers mois, les gouvernements fédéral et provincial ont annoncé de nombreuses mesures visant à restreindre les programmes d’immigration temporaire et permanente.
L’Observatoire pour la justice migrante, en collaboration avec avec le Centre des travailleuses et travailleurs immigrants CTTI, l’Association pour les droits des travailleur·ses de maison et de ferme DTMF | RHFW et le syndicat des Métallots , a créé un document synthétique sur ces récentes mesures. Cet outil clarifie les principaux changements pour les travailleur·ses migrant·es temporaires et les étudiant·es internationaux·ales, aide à comprendre l’impact de ces mesures pour les personnes concernées et fournit des ressources utiles.
Nos derniers
articles
Personnes im.migrantes derrière les barreaux : les failles procédurales et leur impact sur le respect des droits humains
On compare souvent la situation des personnes im.migrantes détenues pour des fins administratives à celle des personnes détenues en lien avec des infractions pénales. Il existe toutefois une différence cruciale entre les deux. Les personnes incarcérées à la suite d’une accusation criminelle ont été privées de leur liberté suivant une procédure pénale qui respecte, en principe, les droits et garanties protégés par les articles 10 et 11 de la Charte canadienne des droits et des libertés. Les personnes im.migrantes, en revanche, peuvent être détenues par l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) à des fins uniquement administratives.
- Date de publication: 18 novembre 2024
- Autrice: Meritxell Abellan Almenara, Aurélie Lanctôt et Louis-Philippe Jannard
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En 2023, le nombre de résident.e.s temporaires, incluant les étudiant.e.s internationaux, les personnes en demande d’asile et les travailleur.se.s étranger.ère.s temporaires (TET) arrivé.e.s au Canada et au Québec dans le cadre du Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET), a fortement augmenté comparativement aux années précédentes.
À l’ère où la crise climatique et ses répercussions sont au cœur des préoccupations mondiales et à l’occasion de la grande mobilisation pour le climat, nous souhaitons, à travers cette publication, nous pencher sur la notion de réfugié.e climatique, sa signification, ses implications en matière de droits humains et les obstacles à sa reconnaissance juridique par plusieurs instances internationales.
Le 30 juin 2024 restera dans l’histoire comme le jour où la détention des personnes im.migrantes dans des prisons provinciales a pris fin au Québec. C’est le point final de l’entente de la province avec l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC), en vertu de laquelle le Québec acceptait d’incarcérer, dans ses prisons provinciales et pour le compte du gouvernement fédéral, des personnes im.migrantes à des fins administratives, pour des raisons uniquement liées à leur dossier d’immigration.
Autres
publications
Les travailleur•ses temporaires et la construction d’une classe d’im.migrant•es indésirables
- article d'analyse
Cet article analyse l’augmentation des migrations temporaires de travail dans des secteurs non délocalisables où persiste une pénurie structurelle de main-d’œuvre dans un contexte d’avènement du capitalisme mondialisé et de la néolibéralisation de l’économie. Depuis une approche sociohistorique, il explore comment les politiques migratoires temporaires de travail au Canada trouvent leurs racines dans l’héritage colonial et esclavagiste…
- Année de publication: Octobre 2024
- Langues: Français, English
- Temps de lecture: 30 minutes
Le projet de loi 51, un projet de précarisation des travailleurs.es im.migrant.es qui ne dit pas son nom
- article d'analyse
Le 1er février 2024, dans le cadre d’un plan décennale (2023-2033) pour la création de nouvelles infrastructures, le Ministre Jean Boulet a présenté le projet de loi 51 (p.2) qui vise « une modernisation de l’industrie de la construction ». Celle-ci consisterait, entre autres, à assurer une plus grande mobilité des travailleurs…
- Année de publication: mai 2024
- Langues: Français, English
- Temps de lecture: 30 minutes