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Une obsession politique qui construit la crainte d’une submersion
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Note d’intention:
À travers cet article, nous proposons une analyse critique des discours politiques qui ont servi à justifier, au cours de la dernière année, le resserrement en immigration ainsi que la baisse annoncée des seuils dans le cadre de la planification pluriannuelle 2025-2029 du gouvernement québécois.
Nous mobilisons des arguments démographiques et économiques pour répondre à cette rhétorique, sans adhérer à une vision utilitariste de l’immigration. À l’Observatoire, nous affirmons que les personnes migrantes et immigrantes ne se réduisent ni à leur contribution au marché du travail ni à leur poids statistique. Il s’agit de répondre sur le terrain du gouvernement afin d’en montrer les limites et les incohérences.
Introduction
« La population du Québec diminue, une rareté dans les 70 dernières années », titrait récemment Le Devoir, en soulignant que la population avait légèrement reculé pour la première fois depuis plus d’un siècle. Ce constat apparaît pourtant en décalage avec le discours dominant: celui d’un Québec au bord de la rupture, prétendument « submergé » par l’arrivée « massive » de migrant.e.s. En réponse à cette perception minutieusement construite au fil des dernières années par les discours politiques et médiatiques, le gouvernement multiplie les mesures restrictives, notamment en ce qui concerne l’accès à la résidence permanente.
Fait notable : des voix rarement alignées, celles des organisations de défense des droits et du patronat, dénoncent une stratégie à la fois injuste, inefficace et économiquement insoutenable. Les premières alertent sur les atteintes aux droits liées à la précarisation des statuts ; les seconds soulignent le coût d’un resserrement en pleine pénurie de main-d’œuvre. Quand des voix aussi dissonantes convergent pour tirer la sonnette d’alarme, il y a fort à parier que le cap emprunté est non seulement erroné, mais qu’il sera lourd de conséquences.
Ce durcissement des politiques migratoires ne semble pourtant pas répondre à une nécessité démographique réelle, mais s’inscrit plutôt dans une logique de gestion symbolique et étatique des peurs et des insécurités sociales. L’immigration devient le terrain sur lequel se rejouent des tensions identitaires et sociales, au détriment d’une lecture structurée et factuelle des enjeux. Comme le souligne la professeure et directrice de l’Institut de recherche sur les migrations et la société (IRMS), Mireille Paquet: « Les réactions négatives contre les immigrant·e·s ne sont pas tant dues à leur nombre qu’aux sentiments d’insécurité parmi la population non‑immigrante, sentiments qui peuvent être exacerbés par des politiques publiques telles que les coupes dans les services sociaux. ». Autrement dit, ce sont moins les données que les récits, souvent anxiogènes, qui orientent les décisions. Et dans ce décalage entre le vieillissement et le déclin réel de la population et la fabrication politique d’une “crise migratoire”, c’est le projet collectif de société qui se brouille, au profit de stratégies électorales à court terme.
Réalité démographique du Québec: un déclin naturel pérenne
Le Québec est engagé dans une transition démographique marquée. En 2023, le taux de fécondité a atteint 1,38 enfant par femme, l’un des plus bas niveaux de son histoire, légèrement au-dessus du creux de 1987 (1,36). Cette tendance n’est pas temporaire : l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) anticipe que, dès 2027, le nombre de décès dépassera celui des naissances, illustrant un déclin naturel pérenne. Par ailleurs, la population vieillit rapidement : la part des 65 ans et plus s’est accrue de manière constante (environ 20 % en 2016) et l’allongement de la durée de vie (82 ans en 2020) accentue cette tendance.
Cette dynamique n’est pas propre au Québec. Par exemple, en Ontario, le taux de fécondité est à peu près similaire (1,22 enfant par femme en 2023), et la province connaît elle aussi un vieillissement accéléré de sa population. Ces tendances indiquent que le vieillissement démographique est un phénomène structurel à l’échelle nationale, et non une situation exceptionnelle propre au Québec. Pourtant les politiques migratoires adoptées divergent. Alors que le Québec restreint l’immigration permanente en invoquant sa capacité d’accueil, l’Ontario a accueilli en 2023 206 725 résident·e·s permanent·e·s, soit près de quatre fois plus que le Québec (52 790). Ces chiffres mettent en lumière le caractère disproportionné du discours québécois sur une prétendue « surcharge migratoire ». Non seulement la part de l’immigration y est bien inférieure à celle observée dans d’autres provinces confrontées aux mêmes défis démographiques, mais elle ne justifie en rien une telle rhétorique de crise.
Ce basculement démographique entraîne un effet domino sur la structure même de la société québécoise. La diminution de la population active, c’est-à-dire des personnes en âge et en capacité de travailler, engendre un déséquilibre croissant entre le nombre de cotisant·e·s et celui des bénéficiaires dans les régimes publics de retraite et d’assurance maladie. Mais ses effets vont bien au-delà : c’est tout le modèle de financement des services publics (santé, éducation, soutien aux familles) qui s’en trouve fragilisé, avec des répercussions directes sur la cohésion sociale et la qualité de vie collective. Selon l’ISQ, les 65 ans et plus devraient représenter environ 26 % de la population du Québec en 2041; rapporté à la population de 15–64 ans, cela équivaut à près de 42 aînés pour 100 personnes en âge de travailler (ordre de grandeur calculé à partir des tableaux du Bilan démographique).
Les conséquences vont bien au-delà des tableaux économiques. Cette pression se traduit aussi par un affaiblissement de la capacité collective à prendre soin de ses aînés et des personnes les plus vulnérables, faute de personnel suffisant dans les services sociaux, les soins à domicile ou les centres d’hébergement. L’épuisement des proches aidants, la détérioration des conditions de travail dans les secteurs du care, et la pénurie chronique de main-d’œuvre dans les réseaux publics sont déjà visibles, et ne feront que s’amplifier si le renouvellement démographique n’est pas assuré.
Ce constat rejoint l’analyse de Catherine Xhardez (2025), qui souligne le dilemme propre aux nations sous-étatiques¹, qui contestent le pouvoir central et revendiquent une plus grande autonomie, avec un large appui populaire. Dans ces contextes, l’immigration s’insère dans une configuration complexe : elle répond à des besoins démographiques et économiques, mais entre souvent en tension avec des projets nationalistes et séparatistes visant à préserver “l’homogénéité” culturelle et linguistique.
Une « vague migratoire », vraiment ?
Les discours politiques et médiatiques évoquent fréquemment l’image d’un Québec « submergé » par l’immigration. Or, les données statistiques invitent à relativiser cette perception. Il importe en effet de distinguer l’augmentation en chiffres absolus du nombre de personnes immigrantes et leur part relative dans la population. En 2021, les résidentes non permanentes représentaient seulement 2,2 % de l’ensemble des femmes au Québec, et les résidents non permanents 2,8 % des hommes, une proportion marginale à l’échelle provinciale.
Autrement dit, les données contredisent l’idée d’un « raz-de-marée migratoire ». Comme l’a montré Piché (1992), l’argument de la « capacité d’accueil » — rarement défini — relève moins d’une analyse démographique rigoureuse que d’une logique de contrôle et d’exclusion. De plus, Paquet (2025) souligne que la politisation des enjeux migratoires entretient une « boucle de rétroaction » : les discours anxiogènes alimentent la perception d’une crise, qui justifie à son tour le durcissement des politiques, même en l’absence de fondement empirique.
Quand la politique ignore l’économie : les seuils d’immigration à contre-courant des besoins économiques
Depuis l’annonce des mesures de resserrement et des baisses prévues des seuils d’immigration permanente par le gouvernement Legault, plusieurs acteur·ices·s issu·e·s du monde patronal ont exprimé de vives inquiétudes quant aux répercussions économiques d’un tel virage. Le Conseil du patronat du Québec (CPQ), la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) et Manufacturiers et Exportateurs du Québec (MEQ) ont tous tiré la sonnette d’alarme dans les médias, soulignant que le Québec fait déjà face à une pénurie structurelle de main-d’œuvre qui menace des pans entiers de son économie.
Selon un sondage de conjoncture réalisé par l’Agence de développement économique Québec International, « la proportion d’entreprises rencontrant des difficultés de recrutement s’est toujours située au-dessus de 80 % depuis 2014; en 2023, 85 % des employeurs étaient aux prises avec cette problématique ».
Cette pénurie est particulièrement aiguë dans les secteurs de la santé, de la construction, de la restauration, de l’agroalimentaire et du manufacturier, des domaines qui dépendent largement d’une immigration stable, souvent temporaire, mais de plus en plus précarisée. Or, en proposant une réduction pouvant aller jusqu’à 25 000 admissions permanentes par an (scénarios officiels 2026-2029), le gouvernement alimente une contradiction majeure : répondre aux besoins économiques du Québec tout en fermant la porte à l’intégration durable de la main-d’œuvre immigrante.
Comme le soulignait Karl Blackburn, président du CPQ, dans une entrevue accordée à Radio-Canada en avril 2024, « une réduction des seuils d’immigration ne résoudra rien, au contraire, elle risque d’amplifier la rareté de main-d’œuvre et d’affaiblir la croissance économique du Québec ». Il ne s’agit pas simplement d’une opposition idéologique entre droite économique et nationalisme identitaire, mais d’un déphasage entre les impératifs économiques réels et les logiques politiques de mise en scène de la menace migratoire.
Cette dissonance entre la rhétorique gouvernementale sur la « capacité d’accueil » et les revendications du monde économique révèle un double paradoxe : d’une part, l’immigration est présentée comme un problème, alors même qu’elle constitue une solution largement reconnue par les acteurs économiques ; d’autre part, le gouvernement favorise de plus en plus l’immigration temporaire, plus flexible, mais aussi plus vulnérable, au détriment d’une immigration permanente plus stable, capable de contribuer à long terme à la société québécoise.
Récemment un recours légal collectif a été initié par 23 entreprises québécoises, issues notamment des secteurs du transport et manufacturier qui ont déposé une plainte contre le gouvernement fédéral réclamant plus de 300 millions de dollars. Elles dénoncent les nouvelles restrictions imposées au Programme des travailleurs étrangers temporaires avec notamment un plafonnement à 10% de leur effectif, la réduction à un an de la durée maximale des visas et la hausse des seuils salariaux. Les entreprises prévoient ainsi des pertes financières importantes, des investissements annulés ainsi qu’une insécurité juridique et logistique croissante. Ce geste inédit marque un tournant: pour la première fois, ce sont les acteurs économiques eux-mêmes, traditionnellement alignés avec l’architecture fédérale de l’immigration temporaire, qui dénoncent l’instabilité du régime et cherchent à rendre le gouvernement imputable de décisions qu’ils jugent arbitraires et contraires aux engagements implicites du partenariat public-privé.
Ce choix révèle une logique utilitariste inquiétante : on fait venir des travailleurs pour « combler des besoins » pourtant permanents, sans leur offrir de réelles perspectives d’établissement, d’intégration ou de citoyenneté. Une telle approche non seulement fragilise les droits des personnes migrantes, mais contribue aussi à installer un modèle de croissance fondé sur la précarité migratoire, dénoncé tant par les syndicats que par les organismes communautaires.
Gouverner contre les faits : la logique post-vérité² à l’œuvre
Lorsque les décisions politiques contredisent l’ensemble des indicateurs démographiques, économiques et sociaux disponibles, il ne s’agit plus simplement d’un débat d’idées, mais d’une entrée dans un registre de post-vérité, où l’idéologie et les perceptions subjectives l’emportent sur les faits.
Au Québec, le resserrement des seuils d’immigration survient alors même que les données signalent une pénurie de main-d’œuvre, un vieillissement accéléré de la population et un déclin naturel imminent. Ce paradoxe invite à interroger les véritables motivations du gouvernement : instrumentaliser l’immigration à des fins de positionnement politique, en misant sur un récit de submersion et d’insécurité identitaire. Autrement dit, le gouvernement ne gouverne plus selon les besoins réels de la société, mais selon les peurs qu’il contribue à entretenir.
À ce titre, les récentes lois sur l’intégration nationale et le projet de loi 94 sont des exemples révélateurs de la manière dont l’insécurité identitaire devient un moteur législatif qui érige l’immigration comme menace à la cohésion sociale et qui invente des solutions à des problèmes inexistants.
Cette ère de politisation ne se limite pas à une question de seuils : elle entraîne un décalage systématique entre les discours politiques, les politiques mises en œuvre et les réalités de terrain. Ce décalage nourrit une violence symbolique durable, où les personnes immigrantes reçoivent quotidiennement le message que leur présence constitue un problème.
Un discours sur l’immigration de plus en plus en alignement idéologique avec les partis de droite en Europe
L’instrumentalisation de l’immigration à des fins électorales n’est pas propre au Québec. Elle s’observe dans de nombreux contextes où des gouvernements, souvent de droite ou d’extrême droite, ont bâti leur capital politique sur un récit anxiogène de submersion migratoire, pour ensuite revenir sur leurs engagements une fois au pouvoir. En Italie, le gouvernement de Giorgia Meloni, après avoir mené campagne sur une promesse de fermeté migratoire, a fini par régulariser près de 450 000 travailleurs étrangers, incapable de combler les besoins du marché autrement. De même, la Hongrie de Viktor Orbán, pourtant farouchement opposé à l’immigration dans son discours officiel, a discrètement admis 120 000 travailleurs étrangers entre 2018 et 2019 pour répondre à la demande dans certains secteurs économiques.
Ces exemples illustrent un phénomène bien documenté par les sciences sociales : les politiques migratoires sont de plus en plus prises en étau entre une rhétorique nationaliste et des impératifs économiques. Comme l’ont montré plusieurs chercheur·e·s, les États adoptent une posture publique de rejet, tout en maintenant, voire en renforçant, les canaux de migration temporaire et précaire. Cette logique permet de répondre aux besoins structurels d’une population vieillissante, sans pour autant accorder aux personnes migrantes des droits politiques ou sociaux équivalents.
L’immigration devient ainsi une variable d’ajustement : tolérée lorsqu’elle est utile, mais exclue des récits nationaux et des protections démocratiques. C’est ce décalage entre discours et pratiques qui révèle la fonction essentiellement électoraliste de ces politiques. À long terme, cette approche n’est ni soutenable socialement, ni cohérente avec les besoins réels des sociétés d’accueil.
Les stratégies actuelles du gouvernement s’inscrivent dans ce schéma global de montée des droites populistes en Occident, où la thématique migratoire sert à masquer l’échec des politiques sociales et économiques. En désignant les personnes immigrantes comme responsables de la pression sur les services publics, le gouvernement détourne l’attention des véritables causes structurelles — pénurie de logements, sous-financement de la santé, dégradation des services sociaux — tout en consolidant une base électorale autour d’un discours identitaire et sécuritaire.
Conclusion
Alors que les indicateurs économiques et démographiques convergent vers un constat clair – à savoir que l’immigration, et surtout sa stabilisation par l’accès à la résidence permanente, représente l’une des seules issues viables pour le Québec – le gouvernement choisit d’ignorer ces données pour s’enfoncer dans une logique démagogique et électoraliste. Cette posture, adoptée à un moment où il accuse un recul de popularité à la veille des prochaines élections provinciales, n’est pas simplement un choix technique ou idéologique mais reflète surtout un manque de vision pour le projet de société québécois et un refus de penser collectivement l’avenir au-delà du court terme et des bénéfices politiques immédiats.
Ce repli sur un discours de la menace et de la saturation s’inscrit dans un contexte mondial plus large de montée des droites autoritaires, où l’immigration est systématiquement utilisée comme bouc émissaire. Dans ce contexte, les personnes migrantes sont maintenues dans des statuts précaires, devenant une main-d’œuvre disponible, flexible et surtout exclue des droits politiques, nourrissant ce que des chercheur·es comme Mostafa Henaway décrivent comme les logiques d’un capitalisme racial globalisé³ . Il produit une sous-classe de travailleuses et travailleurs à la fois « essentiels » et « jetables », intégrés tant qu’ils comblent les besoins du marché, mais exclus dès qu’il s’agit de droits et de citoyenneté.
Parmi elles·eux, des centaines de milliers de personnes admises au Québec sous des statuts temporaires ont bâti ici un projet de vie, souvent en français, misant sur la promesse qu’un jour ils et elles puissent appartenir pleinement à cette société. En reniant cet engagement implicite, le gouvernement sème la détresse, force des départs douloureux, et dilapide une richesse humaine patiemment construite au détriment d’un Québec capable de se projeter vers l’avenir sans sacrifier celles et ceux qui le font déjà vivre.
Image d’en-tête : Daniel Dalea
¹ Les nations sous-étatiques sont des communautés nationales situées à l’intérieur d’un État (p. ex. le Québec, la Catalogne, l’Écosse, le Pays-Basque, etc.)
² Le concept de post-vérité développé par l’économiste et essayiste Michaël Lainé dans son ouvrage L’ère de la post-vérité est défini comme désignant « une situation où la vérité est dévaluée. Où elle ne pèse plus face aux émotions, aux opinions préconçues et aux récits qui confirment nos croyances. »
³ Par « capitalisme racial », on entend un système économique qui s’appuie sur des hiérarchies raciales, souvent liées au statut migratoire et au genre, pour assigner des emplois plus précaires, payer moins et restreindre l’accès aux droits à certains groupes.
Bibliographie
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Institut de la statistique du Québec. (2024). Québec population report 2023: Sharp decline in fertility; life expectancy returning to pre-pandemic level [Communiqué]. Gouvernement du Québec. https://statistique.quebec.ca/en/communique/quebec-population-report-2023-sharp-decline-fertility-life-expectancy-pre-pandemic-level
Institut de la statistique du Québec. « Migrations internationales et interprovinciales ». Institut de la statistique du Québec. Consulté le 15 juillet 2025. https://statistique.quebec.ca/fr/produit/publication/migrations-internationales-interprovinciales-bilan-demographique.
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